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Le torchon brûle entre Quique Setién, entraîneur du FC Barcelone, et Antoine Griezmann: "Je ne vais pas lui présenter mes excuses"

Le FC Barcelone et l'Atlético Madrid n'ont pas réussi à se départager (2-2) mardi soir au Camp Nou pour la 33e journée du championnat d'Espagne, et laissent le Real Madrid, qui reçoit Getafe jeudi (20h00 GMT), seul en tête avec provisoirement un point d'avance sur le Barça.

Les Catalans ont pris deux fois l'avantage au score, d'abord sur un corner de Messi légèrement détourné par Diego Costa dans ses propres cages (11e) puis par une magnifique panenka sur pénalty de ce même Messi (50e), qui a marqué là son 700e but en carrière professionnelle, mais l'Atlético est revenu à chaque fois sur deux pénaltys transformés par Saul Niguez (19e, 62e).

Un nul parsemé de coups de sifflets, qui n'arrange personne: le Barça, qui s'est perdu en des disputes de vestiaires ce week-end et des résultats décevants (trois nuls et trois victoires depuis la reprise le 11 juin), a presque dit adieu à ses chances de titre... et met sur un volcan son entraîneur Quique Setién, engagé en janvier à la place d'Ernesto Valverde pour redonner de l'allant au jeu blaugrana, et lui faire retrouver son ADN disparu.

Une mission qu'il n'est pas en train d'accomplir, étant donné le manque de brio du jeu proposé ce mardi par les Catalans, dans un Camp Nou moins vide que d'habitude, ornés de milliers de tee-shirts floqués aux noms des supporters installés dans les gradins pour cette affiche.

Et les choix du tacticiens sont plus que jamais incompris, alors qu'il a décidé de laisser l'international et champion du monde français Antoine Griezmann sur le banc tout le match, pour ne le faire entrer qu'à la... 90e minute.

"C'est un joueur important, c'est vrai que c'est dur de le faire entrer ainsi, pour un joueur de son niveau. Mais les circonstances m'ont obligé à faire cela. J'aurai pu prendre une autre décision, ne pas le faire entrer par exemple, mais tu as toujours l'espoir qu'un joueur comme lui peut faire une action ponctuelle qui te permette de gagner le match. Demain, je parlerai avec lui. Je ne vais pas lui présenter mes excuses, parce que c'est une décision que je dois assumer, mais je suis sûr que c'est une décision qu'il comprendra, car c'est un grand joueur, un grand professionnel et un grand homme", a maintenu Quique Setién mardi soir en conférence de presse d'après-match.

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