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Déjà qualifiée pour les huitièmes de finales, la Real Sociedad s'est assurée de terminer première du groupe D mardi en accrochant l'Inter Milan (0-0) au stade Giuseppe Meazza lors de l'ultime journée de la phase de poules de Ligue des champions. Les deux équipes terminent avec 12 points chacune, alors qu'un point suffisait aux Basques pour terminer en tête de leur groupe de C1 pour la première fois leur histoire, devançant les vice-champions d'Europe en titre à la différence de buts.
L'Inter, qui prolonge sa série de 14 matches sans défaite, verra également les huitièmes en terminant comme l'an passé à la deuxième place, ce qui ne l'avait pas empêchée d'atteindre la finale, perdue face à Manchester City (1-0). Les Italiens se sont contentés de faire le dos rond pendant toute la rencontre et assurer le point du match nul dans une rencontre bien terne.
Car ce sont bien les visiteurs qui ont outrageusement dominé la partie (73% de possession à la mi-temps), sans pour autant parvenir à percer une défense transalpine toujours aussi disciplinée malgré les absences de Stefan De Vrij, Benjamin Pavard et Denzel Dumfries. Le leader de Serie A, irrésistible depuis le début du mois de décembre avec des victoires nettes sur Naples (3-0) et l'Udinese (4-0), avait fait tourner en mettant au repos son buteur providentiel Lautaro Martinez et son taulier du milieu de terrain Nicolo Barella. L'absence des deux meilleurs joueurs nerazzurri s'est fait sentir malgré l'activité de Marcus Thuram, et l'Inter ne s'est approchée du but de Remiro qu'à de rares occasions.
En fin de première mi-temps, un premier mouvement collectif abouti a vu la frappe d'Henrikh Mkhitaryan être sauvée sur sa ligne par l'ancien rennais Hamari Traoré (38e) mais le ballon était sorti sur le centre d'Alexis Sanchez. Le portier espagnol s'est ensuite bien couché sur une frappe timide de Di Marco, la première cadrée de la part des Milanais (45e). La seconde période n'a pas été plus emballante, alors l'entraineur italien Simone Inzaghi a lancé le taureau Lautaro Martinez dans l'arène, l'Argentin alertant à son tour Remiro de la tête, sans grand danger (71e).
Après un petit festival sur son côté droit, le feu follet japonais de la Real Takefusa Kubo a provoqué un penalty, rapidement annulé après vérification de la VAR (75e). Martinez a eu la balle de match synonyme de première place au bout du temps additionnel mais sa demi-volée a filé au-dessus de la barre adverse (95e).