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On connaît désormais l'ensemble des équipes qualifiées pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Les derniers 1/8e de finale se sont joués cette semaine. L'occasion pour nos consultants de livrer leurs analyses d'une semaine de Ligue des Champions à nouveau riche en enseignements.
On commence en revenant sur le duel entre le Barça et Naples, qui a souri aux Catalans. Si le Barça a impressionné, nos experts ont surtout été très déçus de la performance napolitaine, et particulièrement de la discrétion de deux de leurs stars. "On a eu la confirmation que Kvaratshkelia et Osimhen sont des grands joueurs, mais pas encore des top joueurs", lance Silvio Proto à ce sujet. "Au moment où il faut vraiment faire la différence, les top joueurs sont là. Aujourd'hui, aussi bien Kvaratshkelia qu'Osimhen, on ne les a pas vus. Osimhen jouait contre un gamin de 17 ans, qui est homme du match (Cubarsi, ndlr). Cela doit être un peu frustrant. Normalement tu dois prendre le dessus sur ce jeune, tu dois faire gagner ton équipe. Mais on ne les a quasiment pas vus", regrette ensuite l'ancien gardien.
Damien Marcq était assez d'accord, ciblant particulièrement le Géorgien. "Kvaratshkelia a beaucoup joué vers l'arrière, il n'a jamais proposé dans la profondeur. Il n'y avait pas assez de variété dans son jeu. Cela a été un match plutôt tranquille pour Jules Koundé", a analysé le Français, encore en place du côté de Charleroi. Pour rappel, le Barça s'est imposé 3-1, validant son ticket pour les quarts.
Le patron, c'est l'Altético
Mais il y a bien sûr d'autres enseignements à tirer des matchs de cette semaine. D'abord, il y a la qualification de l'Atlético Madrid, qui a séduit nos consultants, Mbaye Leye et Johan Walem. Selon eux, le club espagnol a totalement mérité sa qualification, après avoir dû batailler jusqu'aux tirs au but.
Un homme représente ce succès actuel: Diego Simeone. L'entraîneur de l'Atlético est en place depuis 2011 et continue à imposer sa patte à son équipe, qui a montré une mentalité exemplaire cette semaine. "Je pense que Simeone a transformé cette équipe. Ce qu'il fait à côté du Real dans cette ville, c'est génial, un entraîneur qui reste aussi longtemps, qui a su se redéfinir, changer les joueurs... Quand on voit les changements, on comprend qu'Arthur Vermeeren peut grandir tranquillement derrière", estime même Mbaye Leye.
"Vu la détermination affichée, chapeau", rétorquait de son côté Johan Walem. Les deux hommes regrettaient néanmoins la sortie de l'Inter Milan, qui n'a pas su se montrer suffisamment efficace pour contrer le club espagnol. Même analyse pour le PSV, battu par Dortmund, qui payait là ses nombreuses occasions manquées.
On reprend notre souffle et on se retrouve pour les quarts de finale !
