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Mondial 2018: l'Europe a encore mis son emprise sur le monde du football

Avec six quarts de finalistes et surtout les quatre demi-finalistes, l'Europe a encore mis son emprise sur le Mondial 2018 de football. Cela avait déjà été le cas en 1934, 1966, 1982 et 2006. L'Europe est donc certaine de fêter un 4e titre consécutif après l'Italie (2006), l'Espagne (2010) et l'Allemagne (2014).

Cet état des choses ne fait que confirmer la puissance financière de l'Europe, née des revenus provenant des droits de télévision. Une tendance qui s'observe également chez les jeunes. Le Mondial juniors (U20) confirme aussi la mainmise du Vieux continent. Créé en 1977 et joué tous des deux ans, il a été l'apanage de l'Argentine (6 victoires) et du Brésil (5) pendant très longtemps puisqu'ils se sont partagé 11 des 21 éditions. Mais comme leurs aînés, les Sud-Américains n'ont plus gagné depuis longtemps. Le dernier succès, enlevé du Brésil, remonte à 2011. Depuis lors, la France (2013), la Serbie (2015) et l'Angleterre (2017) ont soulevé le trophée.

Au niveau des clubs, à l'échelle de la planète, la société d'audit Deloitte n'a placé le premier club non européen qu'en 24e position. Il s'agit du club brésilien du Corinthians Sao Paulo. Bien que présente avec seulement 14 nations (avec pays organisateur compris) sur 32 (44%) en Russie, l'Europe à travers ses clubs a fourni 74% des 736 joueurs présents. A partir de 2026 aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, la Coupe du monde réunir 48 nations, soit seize de plus qu'actuellement. L'Europe bénéficiera de trois équipes supplémentaires. Sa part sur l'ensemble des participants reculera alors de 44 à 33 %.

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