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En 2019, à l'âge de 32 ans, Alexandra Tondeur devenait championne du monde de triathlon longue distance après avoir parcouru 3 km à la nage, 120 km à vélo et 30 km à pied. Des chiffres qui donnent le tournis, mais qui n'effrayent pas la native de Namur, que du contraire : "Je ne saurai pas [prendre des jours de repos], le sport c’est ma vie. Je me sens bien quand je vais courir, quand je vais nager. Ce n'est pas pour ça que je vais me mettre la tronche à l’envers à l’entraînement. Mais je récupère en allant nager, rouler, courir."
Et quand elle ne pratique pas son sport au plus haut niveau, elle l'enseigne. Alexandra Tondeur est devenue coach pour jeunes triathlètes, car elle estime que le sport est une école de la vie. Pourtant, la Belgique accuse un peu de retard à ce niveau : "On doit essayer de développer un climat positif autour de l’athlète. Moi qui voyage beaucoup, quand je vais dans des pays où la [culture de la] performance est très élevée, je vois qu’il y a un climat très positif, très ambitieux. Le tout avec une recherche de performance, mais dans la positivité. Je pense qu’il y a un truc à aller chercher là-bas pour nous, nos athlètes."
Cette Wallonne estime qu'il faut accorder plus d'importance au sport en Belgique : "L’activité physique et le sport de façon générale devraient avoir une vraie place en santé publique." Cela permettrait d'avoir une société en meilleure santé, au sens propre comme figuré : "Pour moi, c’est un rôle essentiel qu’ont les sportifs de haut niveau, de pouvoir tirer les jeunes vers le haut, pas seulement dans le sport, mais dans la société de façon générale".
À l'approche de ses 40 ans, Alexandra Tondeur reste ambitieuse et estime qu'il y a encore beaucoup à accomplir. Elle parraine également des associations qui promeuvent le sport dans l'esprit de sa devise : "Rendre au autres ce que le sport m'a donné".