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Bernard Clerfayt, le ministre bruxellois de l’Emploi, était l’invité de Bel RTL matin. Au micro d’Antonio Solimando, il est revenu sur ses propos concernant l'emploi des femmes d'origine étrangère à Bruxelles, tout en les clarifiant.
Des propos de Bernard Clerfayt ont suscité un tollé vendredi dans sa majorité. Le PS et Ecolo ont dénoncé des paroles du ministre bruxellois de l’Emploi, au sujet de l'emploi des femmes. Il a attribué les mauvais chiffres dans la capitale à un "modèle méditerranéen" qui serait prégnant dans des communautés d'origine étrangère. "Beaucoup de femmes sont encore dans un modèle méditerranéen, que ce soit des Italiens, Marocains ou Turcs d'origine. C'est un modèle familial où monsieur travaille et madame reste à la maison pour s'occuper des enfants", a déclaré le ministre DéFI chez nos confrères de LN24.
Ce matin, il maintient que "si le taux d’emploi des femmes est beaucoup plus faible à Bruxelles que le taux des hommes, un peu plus que dans les autres régions, c’est principalement parce que le taux de participation au marché de l’emploi des femmes, et principalement des femmes d’origine étrangère est beaucoup plus faible que celui des hommes, donc ça marque les réalités. Si l’on veut atteindre un taux d’emploi de 80 %, qui est un objectif qu’on se fixe en Belgique, il faut évidemment aider plus de femmes, et celles qui sont déjà présentes sur le marché de l’emploi, à trouver un emploi".
Il reconnait "qu’il y a également des enjeux de discriminations, contre lesquels nous luttons en région Bruxelloise, et des enjeux de formations à adapter aux demandes des employeurs". Bernard Clerfayt tient à préciser : "mon intervention ne parlait pas des difficultés d’obtenir un emploi pour une série de femmes. Sur ces enjeux-là, nous sommes fortement impliqués avec Actiris, l’agence de l’emploi, afin que chacun soit coaché, soit aidé, accompagné pour avoir les formations qui lui permette de répondre aux demandes d’emploi et aussi lutter activement contre les discriminations qui existent sur le marché de l’emploi. Je sais à quel point elles existent à Bruxelles, plus qu’ailleurs. Et nous sommes la région la plus active là-dessus".


















