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"Le pire des scénarios": les organisateurs de Paris-Roubaix s'attendent à un chaos sur les pavés

Thierry Gouvenou, représentant des organisateurs de Paris-Roubaix (ASO), a estimé mardi, lors de la reconnaissance des secteurs pavés, que les conditions de parcours seront "difficiles" le week-end prochain pour Paris-Roubaix dames et hommes. "Si le temps a séché les pavés pendant ces prochains jours, il restera de toute façon encore des flaques d'eau ou des sources qui auront continué de couler", a expliqué Thierry Gouvenou. "Et c'est là que c'est le plus dangereux car les coureurs vont pouvoir prendre de la vitesse sur des parties sèches et arriver très vite sur les parties humides. C'est le pire des scénarios. En 2021, le parcours était détrempé de a à z, il y a donc eu des glissades mais pas énormément. Par contre, quand le parcours est entre sec et mouillé, c'est très piégeux et on se retrouve avec un risque de chutes assez important. Dans le Nord, on sait depuis l'hiver dernier, avec les aléas climatiques, que l'eau est présente partout, qu'il y a énormément de boue, il y a aussi un peu de verdure qui a poussé dans le pavé car il n'a pas fait froid. On est donc dans des conditions difficiles. Je donnerai donc un conseil aux coureurs qui font souvent leur reconnaissance des pavés à Partir de Denain jusqu'à Roubaix: je leur proposerais de venir voir les premiers secteurs pavés".  

Evoquant le phénomène des chutes, très nombreuses dans les récentes classiques, Thierry Gouvenou a souligné qu'il n'y a "pas de Paris-Roubaix sans chute. Il faut tenir compte du parcours, des conditions météo, du comportement des coureurs, notamment des jeunes, du matériel". Les organisateurs ont annoncé mardi la mise en place, pour raison de sécurité, d'une chicane avant l'entrée de la Trouée d'Arenberg (km 164,4, 2,3 km) où les coureurs arrivent habituellement à 70 km/h, vitesse qui pourrait être réduite de moitié grâce à la chicane.  

Le parcours 2024 de Paris-Roubaix réintègre le secteur pavé de Briastre à Viesly (km 111,3, 3 km), plus fréquenté depuis 2018, après le décès du jeune Belge Michael Golaerts. Un autre secteur, celui de Capelle à Ruesnes (ou du Hameau de Buat, km 129,5, 1,7 km) est également intégré au programme des coureurs. "Il est intéressant d'avoir quatre secteurs très longs dès le début, ce qui pourrait peut-être allonger le peloton au moment où les choses sérieuses commenceront".

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