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Après tout, pourquoi pas: à Paris-Roubaix, le parcours est nettoyé... par des chèvres

Les organisateurs de Paris-Roubaix (ASO) ont effectué mardi la traditionnelle reconnaissance des pavés de l'Enfer du Nord  en compagnies, notamment, de la presse, à quelques jours des éditions 2024 Paris-Roubaix pour dames (samedi) et pour hommes (dimanche). Alors que la semaine s'annonce encore pluvieuse, on constate que la boue est présente à maints en endroits, que l'eau des pluies stagne dans les creux. L'Enfer du Nord annonce donc une grande bagarre ces samedi et dimanche.

Une chicane devrait, par ailleurs, être installée juste avant l'entrée dans la Tranchée d'Arenberg (km 164,4, 2,3 km) pour ralentir la vitesse de pénétration des coureurs dans cet endroit mythique du parcours du Monument nordiste, où les coureurs arrivent habituellement à 70 km/h, vitesse qui pourrait être réduite de moitié grâce à la chicane.  La 121e édition de Paris-Roubaix aura lieu dimanche entre Compiègne et le vélodrome de Roubaix sur la distance de 259,9 kilomètres. 55,7 kilomètres de pavés répartis en 29 secteurs sont annoncés, soit le total kilométrique le plus élevé depuis 30 ans (54,4 km en 2023). On enregistre, entre autres, le retour du secteur pavé de Viesly à Briastres (km 111,3, 3 km) et de celui de Capelle à Ruesnes (ou du Hameau de Buat, km 129,5, 1,7 km).  

La 4e édition de Paris-Roubaix pour dames se déroulera samedi  entre Denain et le vélodrome de Roubaix sur la distance de 148,5 kilomètres. Les dames emprunteront le même parcours qu'en 2023, dont les 17 derniers secteurs pavés du parcours des hommes, soit à partir du secteur de Hornaing à Wandignies (3,7 km), y compris les secteurs parmi les plus durs de Camphin-en-Pévèle et du Carrefour de l'Arbre. Les 17 secteurs totaliseront 29,2 kilomètres de pavés, comme en 2023.  

Pour tenter de préserver le parcours et de le rendre plus propre, les organisateurs ont notamment fait appel à des chèvres à Arenberg, qui se sont rendues sur le parcours pour désherber les lieux. Une technique déjà utilisée en 2023. Elles se sont baladées sur un secteur de plus de deux kilomètres, mangeant à leur faim pour déblayer le terrain de façon naturelle.

Des élèves ont aussi été mobilisés pour aider, comme à Haveluy, où ce sont des jeunes du lycée horticole de Raismes qui ont mis la main dans le camboui pour rendre le secteur praticable. Voilà qui promet déjà une course animée.

 

 

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