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Exclusion, Verstappen destitué, amende XXL: Red Bull risque une immense sanction en cas de violation financière

Le paddock de la Formule 1 est en pleine ébullition. Les pilotes ont repris la piste ce week-end du côté de Singapour, avec une information qui a fait l'effet d'une bombe: Red Bull aurait violé les règles financières, qui imposent un plafond de 145 millions de dollars pour la saison dernière. Une violation dont l'importance n'est pas encore claire, et qui pourrait engendrer des sanctions colossales, aux conséquences importantes pour la formation autrichienne.

Selon les informations de Sky Sports, selon la gravité des faits, la FIA pourrait opter jusqu'à une destitution de Max Verstappen, qui perdrait alors son titre acquis au terme d'un dernier GP polémique à Abu Dhabi l'année dernière. Si les sanctions précises sont floues, le média britannique avance que, si le budget n'a pas été dépassé de plus de 5%, la décision pourrait être d'imposer une grosse amende et de retirer quelques points constructeurs et pilotes, pour la saison 2021. Ce qui signifierait que le titre pourrait revenir à Hamilton. Le team pourrait aussi être privé de certaines heures en soufflerie et être forcé de faire des efforts considérables sur le budget de 2022.

Mais si le budget est dépassé de plus de 10%, d'autres sanctions graves peuvent être imposées. Si la déduction de points et la perte du titre de l'an dernier resteront sur la table, des points pourraient aussi être perdus pour cette année, avec même un risque de disqualification complète. Ils pourraient aussi être contraints de revoir drastiquement à la baisse leur budget pour la saison prochaine.

Dans le paddock, les teams se sont levés pour réclamer une sanction, alors que l'enquête de la FIA devrait être terminée la semaine prochaine. "C'est du lourd. Du très lourd. Je ne sais pas combien de dizaines de millions nous avons dû restructurer et retrancher pour être sous le plafond. Et s'il y en a un qui a repoussé les limites, chaque million qui n'est pas dépensé est un énorme désavantage", avait par exemple lancé Toto Wolff, le patron de Mercedes, à la BBC. "C'est vital que le règlement soit appliqué avec la sévérité maximum. En matière de temps au tour, c'est gigantesque. Ce serait comme rouler avec une voiture sous le poids ou deux ou trois améliorations pendant l'année", avaient confirmé les têtes pensantes de Ferrari dans la foulée. "C'est plus grave que de tricher sur la voiture en piste", avait lui estimé le patron de Williams, tandis que chez Alfa Romeo, on demande une cohérence. "On a été déclassés d'une course pour 0,9 millimètres sur l'aileron avant. Mercedes a probablement perdu le titre à São Paulo l'année dernière pour 1 millimètre de DRS", a-t-il détaillé au micro de Canal +.

Chez Red Bull, on botte en touche, menaçant de poursuivre les concurrents pour propos diffamatoires et assurant ne pas être au courant d'une éventuelle fraude. 

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