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Le 31 août 2019, Anthoine Hubert perdait la vie dans un terrible accident. Le pilote français avait été percuté de plein fouet par la voiture de Juan Manuel Correa après avoir heurté le mur au raidillon, à Spa-Francorchamps, perdant la vie au terme d'un incident tout simplement terrifiant. Correa avait lui aussi été sérieusement touché aux jambes.
Dans un podcast diffusé sur les réseaux sociaux, Dreams to Reality, l'Américain a raconté l'envers du décor de ce qui était sans doute le pire jour de sa vie. On y apprend qu'il a découvert qu'Hubert était décédé après avoir été contacté, dans sa chambre d'hôpital, par des policiers qui l'ont accusé d'homicide involontaire. "Les enquêteurs m'ont fait signer des documents m'accusant d'homicide involontaire", a lancé Correa, que l'on sent très touché. "C'était fou. Techniquement, je l'ai tué, mais à ce moment-là, je ne savais même pas que quelqu'un était décédé. J'étais là 'de quoi vous parlez' ? Ils n'étaient pas agressifs ou oppressants, mais la loi belge fonctionne comme ça, tu dois signer un document qui indique qu'il y avait une enquête en cours".
C'est là qu'il a vraiment réalisé la gravité de l'accident. "Je suis devenu dingue. J'ai fondu en larmes, l'hôpital a dû appeler mes parents à 6h et ils sont venus directement. Je paniquais complètement. Honnêtement, à ce moment-là, je m'en foutais de mes blessures. J'étais dévasté", poursuit-il ensuite. Il n'a jamais été condamné, la FIA ayant annoncé que l'accident fatal était dû à une série d'événements malencontreux, la juste belge ayant elle bouclé son enquête avec les mêmes conclusions.
