Une grève émotionnelle a été déclenchée ce mercredi matin dans plusieurs dépôts TEC après l'agression d'un chauffeur. Le hic: les images ont ensuite contredit la version de ce dernier qui aurait en réalité été l'agresseur. Dès lors, le mouvement spontané n'était pas justifié. Les grévistes peuvent-ils être sanctionnés?
Un mouvement émotionnel a débuté ce mercredi matin en réponse à une agression subie par deux membres du personnel du TEC mardi soir, à Liège. Actuellement, aucun bus ne sort de la majorité des dépôts. Le tram a aussi été mis à l'arrêt. Une réunion sécurité est prévue à 9h avec la direction.
Céline, 33 ans, rentrait chez elle en bus avec ses deux jeunes enfants lorsqu'un freinage brutal l'a projetée, avec une valise, à travers une vitre du véhicule. Sa fille de 4 ans et elle-même ont toutes deux subi une commotion cérébrale. Le comportement du chauffeur, qui aurait redémarré sans porter assistance aux passagers, indigne la Sprimontoise.
L'arrivée du nouveau tram à Liège a des avantages, mais aussi des inconvénients. Pour mieux l'intégrer dans l'offre des transports en commun, les responsables du TEC ont aussi revu en profondeur l'organisation des bus : horaires, fréquences. Il y a eu pas mal de changements et ça ne plaît pas à tout le monde.
André, pensionné de 69 ans, avait hâte de découvrir le nouveau tram de Liège, mais sa première expérience n'était pas à la hauteur de ses attentes. Entre pannes techniques, retards et tram bondé, il n’a pas pu profiter du trajet comme il l'avait imaginé. De son côté, le porte-parole des TEC évoque un accident de voitures comme cause possible des désagréments.
Il y a de nombreux embarras de transports en commun ce lundi. En effet, en raison de la grève nationale, beaucoup de lignes ne circulent pas ou sont au ralenti.