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Le mouvement des gilets jaunes s'estompe ce samedi en Belgique. Le site de Total à Feluy reste bloqué par des manifestants, et une opération escargot est menée dans les rues de Tournai. A Court-Saint-Etienne, des manifestants bloquent aussi la circulation au bout de la N275, créant d'importants embarras de circulation.
Mais à part ça, il n'y a plus grand-chose, au grand désarroi d'Adrien, revenu ce matin pour bloquer un site à Liège. "Sur les groupes, il y avait plus de 10.000 personnes et ici, on se retrouve à une dizaine", déplore-t-il. "Moi, j’aimerais être là jusqu’à ce que ça change, qu’il y ait une nette baisse du carburant. Attention, qu’ils baissent le carburant, d’accord, mais qu’ils ne le remontent pas après, parce qu’ils en sont bien capables".
L'homme, motivé, pointe les forces de l'ordre et et représentants de l'Etat comme responsables principaux du peu de suivi dans l'action des citoyens ce samedi. "La police et les huissiers nous empêchent de nous défendre. Eux aussi doivent payer le carburant. Pour finir, on ne saura même plus payer le carburant pour aller bosser. Hier, il y avait vraiment du monde du côté de Wandre et ici, les flics ont fait dégager tout le monde. On espère que ça va faire 'tilt' chez des gens et qu’ils vont venir manifester et montrer leur mécontentement au lieu de regarder leur TV. Mais s’ils veulent payer 80 euros le plein de leur bagnole, c’est leur problème. Mais nous, pas".