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Amaya Coppens, une étudiante belge de 23 ans, poursuivie au Nicaragua pour terrorisme: l'Eglise catholique belge réagit

Le cardinal Jozef De Kesel demande au nom de l'Eglise catholique belge la libération de l'étudiante belgo-nicaraguayenne Amaya Eva Coppens, incarcérée et poursuivie au Nicaragua pour terrorisme. C'est ce qu'indique vendredi Cathobel, le site web de la Conférence épiscopale, présidée par M. De Kesel.

L'étudiante, en cinquième année de médecine, avait été interpellée début septembre à son domicile au Nicaragua. Elle est soupçonnée d'avoir été parmi les meneurs qui ont érigé des barricades et incendié un bâtiment d'une université lors de manifestations contre le régime en place. Elle a été arrêtée pour avoir commis des "actes terroristes", une accusation que sa famille juge "montée de toutes pièces". Alors que plusieurs ONG se sont inquiétées du sort des opposants politiques emprisonnés, les évêques de Belgique se disent, eux, préoccupés par la situation de l'étudiante. Le cardinal De Kesel a notamment écrit au président de la Conférence épiscopale du Nicaragua pour attirer l'attention sur le cas d'Amaya.

Le procès de l'étudiante, considérée comme l'une des figures de proue du mouvement étudiant du 19 avril, formé lors des manifestations contre le gouvernement de Daniel Ortega, devrait débuter le 28 février. Les Affaires étrangères belges suivent le dossier de près, mais leur marge de manœuvre est limitée dans la mesure où Amaya Coppens possède la double nationalité.

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