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"Si on vous met 4-0, ce ne sera pas un 'Hazard'. Après, il faudra rester 'Courtois'…", lance d'emblée Paul, un ingénieur Français d'une entreprise basée à Liège. La journée risque d’être longue. Très longue pour les employés belges de la même entreprise. Dans cette entreprise de la région liégeoise, 30% des collègues sont Français. Ici, comme dans beaucoup d’entreprises, la productivité est proche de zéro. Pierre Bialais, chef de projet, indique: "Difficile de faire plus de deux phrases sur le boulot sans que cela ne dérive sur l’actualité. On en arrive à choisir la nationalité de la personne avant de faire une demande."
Camille, l’une des employées françaises, a le cœur qui balance: "Je ne préfère pas y penser. En cas de victoire de la France, j’ai peur pour ma voiture. En cas de victoire belge, je risque de ne pas dormir. C’est le jeu." Ce soir, dans de nombreux endroits, Belges et Français se retrouveront devant les mêmes écrans. Peu importe le résultat, dans cette entreprise liégeoise, tous espèrent qu’au terme de ce match historique la modestie l’emportera.