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Le FMI et la Banque mondiale réclament plus de fonds contre la pauvreté et pour le climat

Les dirigeants du FMI et de la Banque mondiale (BM) ont réclamé vendredi des financements supplémentaires auprès de leurs Etats actionnaires afin de mieux aider certains pays à combattre la pauvreté et le changement climatique.

"Nous sommes confrontés à un recul des progrès dans notre combat contre la pauvreté", a déploré le président de la BM, Ajay Banga, à l'occasion des assemblées annuelles des institutions de Washington, qui se tiennent à Marrakech (Maroc), une première sur le sol africain depuis 1973.

"Nous sommes confrontés à une crise climatique existentielle, à l'insécurité alimentaire, à des fragilités, à une reprise post-pandémie qui en est à ses débuts et nous ressentons tous les effets des conflits, bien au-delà des lignes de front", a-t-il dit dans un discours prononcé à l'occasion de la séance plénière de la BM.

Il estime certes pouvoir débloquer quelque 150 milliards de capacité de financement supplémentaire au cours de cette décennie. Mais il a réclamé plus, en particulier pour abonder l'Association internationale de développement (IDA), la structure de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres.

"Aucune ingénierie financière créative ne compensera le fait que nous avons tout simplement besoin de plus de financements", a-t-il plaidé.

Il a demandé que le prochain renflouement de l'IDA - dont les pays donateurs se retrouvent tous les trois ans - soit "le plus important de tous les temps".

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a de son côté réclamé "de toute urgence" un renforcement du Fonds via une augmentation des quotes-parts - l'argent que les pays membres apportent en fonction de la taille de leur économie.

La capacité du FMI à prêter à taux zéro à ses membres les plus pauvres doit aussi être renforcée, a-t-elle demandé.

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