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Le ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt, estime que le nouveau corps de sécurisation du port d'Anvers est une meilleure solution pour la lutte contre la violence liée au milieu de la drogue que le déploiement de l'armée. "Ces personnes peuvent, en plus de patrouiller, interpeller et contrôler les identités. L'armée n'a pas cette compétence", a-t-il expliqué jeudi dans un centre de formation aux côtés de la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden.
La formation des agents de sécurité lancée en mai pour renforcer l'effectif du corps de sécurisation du port d'Anvers compte déjà 61 recrues. Au total, la police fédérale comptera 70 agents de sécurité, qui devraient commencer au printemps 2024, ont indiqué les autorités.
"En raison de l'augmentation de la violence, nous avons décidé de renforcer la police maritime avec des agents de sécurité. Ceux-ci peuvent contribuer à l'arrestation d'un plus grand nombre de criminels et à l'interception de cargaisons de drogue", a expliqué la ministre de l'Intérieur.
Le corps de sécurisation du port, créé au sein de la police maritime, est l'une des mesures fédérales prises dans l'optique de lutter contre la criminalité liée au milieu de la drogue. Actuellement, 50 agents de sécurité sont affectés, mais le but est donc qu'ils soient remplacés par 70 nouvelles recrues formées.
Les 70 agents seront assistés par sept inspecteurs, huit inspecteurs en chef et un commissaire. Le corps patrouillera dans les environs du port jour et nuit et pourra également intervenir lorsque des trafiquants de drogue seront signalés.
La période d'inscription s'est achevée avec 400 candidats. Au total, 61 ont déjà été sélectionnés et ont entamé la formation de 6 à 7 mois. Un dernier groupe entamera cette formation en décembre.