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"Cette histoire m'a alarmée": une proche du meurtrier présumé du professeur poignardé à Mons témoigne

Le corps d'un homme, un quadragénaire enseignant à Mons, a été découvert chez lui dimanche en fin de nuit. Jeanne, une proche du meurtrier présumé, a souhaité témoigner. 

Dimanche soir, un corps sans vie a été découvert à Mons. Poignardé à son domicile, il s'agit d'un enseignant au collège Saint-Stanislas qui a péri. 

Suite à cette macabre découverte, la police a commencé à mener l'enquête et la juge d'instruction montoise a délivré un mandat d'arrêt à l'encontre du suspect pour homicide volontaire. Il s'agit d'un jeune homme de 19 ans, qui aurait revu son ancien professeur au cours d'une soirée, selon les premières informations diffusées par le parquet. 

Le drame serait survenu au retour d'une soirée arrosée, à l'issue de laquelle Julien Grégoire, le défunt, aurait proposé de raccompagner le meurtrier présumé avant de crever un pneu sur la route. Ils se seraient ensuite rendus chez le professeur. Les choses auraient dégénéré après que l'enseignant de 44 ans ait fait des avances au jeune homme. 

Jeanne, proche du jeune homme accusé d'avoir poignardé Julien Grégoire, a souhaité nous faire parvenir son témoignage ainsi que son profond soutien envers son camarde. 

"Cette histoire m’a alarmée dès le moment où je l’ai apprise, car je connais très bien la famille du [meurtrier présumé] et ce sont des personnes très calmes, bienveillantes que ma famille et moi côtoyions depuis des années", nous écrit-elle.

Des "propositions déplacées"?

Selon la jeune fille, le professeur pourrait avoir eu une attitude déplacée envers "plusieurs élèves". "J’ai parlé avec mes camarades d’école qui m’ont rapporté certaines propositions déplacées que monsieur Grégoire a faites lorsque nous étions au collège, et même après." Ces faits ne sont pas avérés. Le parquet ne s'est pas prononcé sur ces accusations, également évoquées par le suspect. "J’ai directement fait un lien entre ces propositions et les faits, car je n’aurais jamais imaginé que [le meurtrier présumé] puisse commettre cet acte sans raison, même si ce qui s’est passé est dramatique", poursuit Jeanne tout en rappelant que le professeur était sous l'emprise d'alcool. "Je ne sais donc pas jusqu’où aurait pu être ses limites. Mais je fais confiance à la police qui travaille sur cette enquête et qui rendra justice."
 

 

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