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Le procès de l'ancien chef de corps de la police de Mons débute ce lundi. Jean-Hubert Nicolay est soupçonné d'avoir conduit en état d'alcoolémie et d'avoir falsifié son éthylotest.
Les faits reprochés au chef de corps de la police de Mons-Quévy remontent à mars 2022. Jean-Hubert Nicolay rentre chez lui vers 2h30 du matin lorsque son véhicule quitte la route et fait plusieurs tonneaux.
Le chef de corps de police n'est alors pas en service mais il est au volant de sa voiture de fonction. Le policier, seul en cause, n'est que légèrement blessé à la tête. Les policiers de sa propre zone de police lui font faire un éthylotest qui s'avère négatif.
À l’époque, il affirme qu’il n’avait pas bu, mais, plusieurs heures plus tard, une prise de sang effectuée à l’hôpital où il était soigné montre le contraire.
L'analyse sanguine affiche à l'époque un taux de 3,06 grammes d’alcool par litre de sang. C'est six fois plus que la limite autorisée au volant, qui est fixée à 0,5 gramme par litre de sang. L’éthylotest, pourtant, annonce un résultat soi-disant négatif. Un test que le Comité suspecte d'être faux.
L'accusé démis de ses fonctions
Le 11 novembre dernier, le collège de la zone de police a pris la décision de suspendre Jean-Hubert Nicolay de son poste de chef de corps de la police de Mons-Quévy. Il est démis de ses fonctions pour une durée de quatre mois.
Côté pénal, l'ancien policier devra répondre de plusieurs chefs d’accusation tels que de la fraude informatique pour la manipulation des données ainsi que l’imprégnation alcoolique et de conduite en état d’ivresse.


Et les 2 policiers de la police boraine qui lui ont fait au préalable un test d'alcoolémie qui s'est avéré négatif !!!!!!!!!!!!!