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Les trois policiers inculpés lundi dans un trafic de stupéfiants passent devant la chambre du conseil aujourd'hui. L'un d'eux est cité dans le dossier qui a conduit à l'opération de Lodelinsart. La justice devrait se prononcer demain sur leur maintien ou non en détention.
Les trois policiers de la brigade des stupéfiants de la police locale de Charleroi ont été extraits de leur cellule ce matin. Ils sont arrivés en fourgon au palais de justice. Leurs avocats ont demandé leur remise en liberté. Le premier est inculpé pour faux en écriture, abus de confiance et infraction à la législation sur les armes.
"Il s'agirait de l'utilisation d'un véhicule professionnel à des fins privées. Le fait d'avoir mal encodé ses heures de travail et in fine d'avoir mal stocké en contrevenant à la réglementation les armes au domicile. Voilà ce qui a justifié la mise sous mandat d'arrêt. Je vous avoue que je ne comprendrai pas qu'on maintienne aujourd'hui une détention en prison", avance son avocat Fabian Lavaux.
Le deuxième policier est également inculpé pour consultation illicite de banque de données et violation du secret professionnel.
Michael Donatangelo, son avocat, commente: "Il y a violation du secret professionnel et violation du secret professionnel. Ici, en aucun rapport, aucune relation avec des dossiers qui sont aux enquêtes ou des informations qui seraient données à des malfrats."
Les trois agents ont été interpellés lundi matin. Presque au même moment, les unités spéciales menaient la perquisition à Lodelinsart.
L'un de ces policiers est également inculpé pour association de malfaiteurs dans le cadre du dossier qui a mené à cette perquisition. Il repassera devant la chambre du conseil demain pour ce point précis. Il est suspecté d'être en lien avec l'un des protagonistes.
Son avocate, Lucie Vanardois, s'est montrée un peu moins loquace: "Tous les avocats ont sollicité la remise en liberté sous condition. On aura la décision demain et à ce stade, je ne souhaite pas faire d'autres commentaires."
Le parquet a demandé que les trois agents soient maintenus en détention le temps de l'enquête pour éviter notamment la disparition de preuves.




Il représente l'autorité donc comme à l'armée,peine X2 et pas innocentés comme toujours en Belgique...pays de droits ? lol