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"Comment pouvez-vous prévoir une semaine à l'avance ?": les prévisions météo peuvent-elles se tromper?

"Comment pouvez-vous prévoir une semaine à l'avance ?", s'interroge Jacques l'un de nos téléspectateurs via le bouton orange Alertez-nous. Jacques n'est pas le premier à s'interroger sur le fonctionnement des prévisions météo. A ce propos d'ailleurs les avis divergent : "Je ne regarde pas tous les jours, mais à chaque fois que j'ai regardé, c'était correct", exprime un cycliste interrogé dans les rues de Mons. Une dame poursuit : "Il est dit qu'il va faire bon, mais au final, il fait mauvais. Ce n'est pas toujours juste." Un dernier passant conclut : "Je préfère les prévisions à 48 heures ou une semaine au grand maximum."

Deux prévisionnistes, une météo

Les cartes visibles dans les points météos résument en général les températures, les précipitations et la densité des vents futurs. Mais en amont, les présentateurs météo réalisent tout un travail de vulgarisation. Rendre des schémas et des données parfois complexes accessibles à tous. Chaque jour, Émilie Dupuis, présentatrice météo sur RTL-TVI, joint l'IRM pour récolter ces données: "J'appelle le prévisionniste sur le coup de 11h. Comme ça, on est bien à jour et on a les dernières infos. Lui va me balayer les prochaines 48 heures. Ensuite, j'ai un autre prévisionniste qui lui va me balayer le restant de la semaine en m'expliquant comment les dépressions sont positionnées, les anticyclones, pourquoi a-t-on des courants perturbés, etc."

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Résultat, lors des bulletins météo, des prévisions sont annoncées pour le jour même, pour le lendemain et jusqu'à quinze jours. Émilie Dupuis fait savoir: "Parfois, on a des éléments qui viennent perturber. C'est assez rare sur 48 heures. Maintenant sur la semaine à venir, en général la tendance est assez bonne. Au final, je ne fais que traduire les prévisions du prévisionniste."

Direction Uccle, en région bruxelloise, dans les bureaux de l'IRM. On retrouve les prévisionnistes penchées sur leur écran aux données indéchiffrables pour le commun des mortels. 

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Leur travail se base à la fois sur les données captées par les satellites et des équations résolues par une sorte de super-ordinateur. Fabien Debal, météorologue à l'IRM, détaille: "Tout cela va être traduit sous forme de données sensibles comme les types de temps, les températures sur différents points de référence, le vent donc la direction, la forme. Des données vraiment concrètes."

Pour avoir 100% de fiabilité, on est dans des délais de quelques heures

Reste que les interactions au sein de l'atmosphère sont parfois difficiles à interpréter. On appelle ça l'effet papillon. Résultat, plus on s'éloigne dans le temps, plus forcément la fiabilité des prévisions diminue. Fabien Debal poursuit: "Pour avoir 100% de fiabilité, on est dans des délais de quelques heures. Dans la plupart des prévisions diffusées dans les médias, en général pour le lendemain ou le surlendemain, les objets dont on parle ne sont pas encore formés parfois. La prévision d'une tempête à trois ou 4 jours, sera beaucoup plus compliquée que celle du matin pour l'après-midi même."

D'année en année, les évolutions technologiques permettent la réduction de cette marge d'erreur. Les prévisions météo restent des prévisions et non une science exacte.

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Commentaires

3 commentaires

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  • Le nouveau site est parfait, merci.

    sabrina marechal
     Répondre
  • Très souvent le cas des erreurs dans les bulletins météo

    Pascal Moi
     Répondre
  • Perso, j'y crois et m'en tiens à un, voire deux jours maximum.. Je me suis déjà retrouver à sortir "léger", sous des prévisions "ensoleillées" et à me retrouver sous la flotte... le même jour..! Ca me rappelle une année ou le secteur horeca de la côte avait, durant un été, pousser une belle gueulante vers l'IRM, à cause de trop récurrentes prévisons "fantaisistes"..!!

    Gérard G
     Répondre