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Alors qu'une bonne partie de la Belgique est recouverte d'un épais manteau blanc, la circulation ferroviaire se déroulait sans accroc jeudi matin tandis que métros, trams et bus circulaient globalement sans problème dans la capitale à l'exception de la ligne 43 à Uccle qui n'était pas exploitée. En Wallonie, la situation était davantage problématique: presque aucun bus des TEC n'était sorti des dépôts avant 08h00.
"Il y a quelques petits problèmes ici et là avec les trains, mais aucune difficulté structurelle telle que des interruptions de trafic", a fait savoir à Belga un porte-parole de la SNCB. Les trains d'heure de pointe (P), qui avaient été supprimés mercredi en raison des conditions météorologiques, roulent aujourd'hui normalement.
Le site web et l'application de la SNCB étaient pour leur part quelque peu enrayés en raison d'un problème technique. Ainsi, sur l'application, la recherche d'un itinéraire fonctionne une fois sur deux.
Du côté de la Stib, toutes les lignes de trams et de métro circulent normalement. Les lignes de bus sont globalement toutes desservies à l'exception de quelques lignes dans le sud de la capitale. Trois lignes sont ainsi déviées à Uccle (41, 38 et 37) tandis que la ligne 43 (Vivier d'oie) n'est pas exploitée, a indiqué une porte-parole de la société de transports en commun bruxelloise aux alentours de 07h30.
En Wallonie par contre, la circulation des bus sur les 784 lignes que propose le Tec était fortement perturbée. Ainsi, aucun bus n'est sorti ce matin en province de Brabant wallon, ainsi qu'en province de Luxembourg et dans le Hainaut. Le métro léger de Charleroi circule, lui, normalement.
Depuis 07h30, des bus commençaient timidement à sortir dans la région de Eupen-Verviers mais le reste de la province de Liège restait complètement paralysé, au grand dam des voyageurs qui représentent "plus de la moitié des usagers des TEC", a indiqué à Belga Stéphane Thiery, le directeur marketing du Tec.
En province de Namur, les bus sont aussi restés au dépôt à l'exception de la capitale wallonne où des bus "roulent avec beaucoup de difficultés", a poursuivi M. Thiery. Lorsque des circonstances météorologiques exceptionnelles se présentent, un plan intempéries est en vigueur au sein du TEC. "Des contrôleurs-ouvreurs se rendent alors sur les lignes afin de déterminer si elles peuvent être desservies, tout en veillant à ce que la sécurité des clients, des autres usagers de la route et du chauffeur soit assurée", explique Stéphanie Thiery. "La situation est régulièrement analysée afin d'évaluer si des bus peuvent progressivement sortir des dépôts".
