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Quatre étudiantes et étudiants en ingénierie de l'Université libre de Bruxelles se sont rendus en juillet à Kinshasa, afin de mettre en oeuvre un projet réalisé en collaboration avec la centrale de distribution régionale de médicaments de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé mercredi l'ULB.
Ce projet consiste en un système de mesure de paramètres sur un système de batteries couplées à des panneaux solaires, ainsi que l'envoi de messages d'alertes - en cas de faille par exemple - et de rapports contenant les mesures, a précisé l'université dans un communiqué.
La Société nationale d'Électricité (SNEL), le gestionnaire de réseau à Kinshasa, doit régulièrement recourir à des opérations de délestage, rendant l'approvisionnement par le réseau électrique instable. La centrale d'achat et de distribution des médicaments essentiels de Kinshasa (CAMESKIN) s'est donc munie de systèmes de panneaux photovoltaïques couplés avec des batteries pour assurer l'apport électrique de ses équipements de conservation de médicaments en cas de coupure de courant.
Afin de répondre aux besoins de la CAMESKIN, qui souhaite avoir une meilleure connaissance de son système électrique nouvellement installé et être prévenue en cas de problème, la Cellule de coopération au développement de l'École polytechnique de Bruxelles (CODEPO) a imaginé un projet que les étudiants de première année de master ont réalisé durant l'année académique, et qui a ensuite pu être développé sur le terrain avec l'aide des partenaires locaux et ULB Coopération.
Cela fait maintenant deux ans que la CODEPO collabore avec la CAMESKIN. La collaboration a été renouvelée afin de poursuivre ce projet cette année avec une nouvelle équipe.
Le dispositif mis en place mesure une série de paramètres pour connaître la production des panneaux solaires, la production du réseau et ses éventuelles coupures, ainsi que la quantité de charge accumulée ou consommée par les batteries.
