Accueil Actu Belgique Elections 2024

Pourquoi l’ancienne présidente de la Fédération Horeca Bruxelles se lance-t-elle en politique? "J’adore mon métier"

Ludivine de Magnanville était l’invitée de Bel RTL matin. L’ancienne présidente de la Fédération Horeca Bruxelles se lance en politique. Elle sera en quatrième position sur la liste DéFi pour la région bruxelloise. Au micro de Martin Buxant, elle s’est confiée sur ce changement de carrière. 

Qu'est-ce qui vous pousse à être candidate le 9 juin prochain aux élections ? Vous êtes active dans l'Horeca, vous avez même présidé la Fédération Horeca Bruxelles. Pourquoi avoir décidé de passer en politique, finalement? 

Parce que pendant deux ans et demi, j'ai connu quelques frustrations, si je puis dire.  Pendant deux ans et demi à la Fédération, c'est-à-dire que je trouvais intéressant de comprendre ce qui se passait dans le secteur et de comprendre plus haut. Maintenant, je trouve qu'à la région, il y a quand même pas mal de choses à faire. 

Vous allez passer de la théorie, entre guillemets, à la pratique?
 
Exactement, et ne plus subir. 

Ce n'est pas parce que la situation dans l'Horeca est devenue trop compliquée. Ce n'est pas une fuite?

Ah non, pas du tout. Non, non, j'adore mon métier et je continuerai si j'ai le temps de le faire avec plaisir. 

Ludivine de Magnanville, quelles sont les problèmes d'un propriétaire de restaurant en 2024? 

Je dirais que ce sont les problèmes d'un indépendant et d'un chef d'entreprise tout court. C'est-à-dire qu'économiquement en parlant, et on ne va pas s'arrêter qu'à Bruxelles, malheureusement, dans tout le pays, c'est compliqué. C'est-à-dire que beaucoup sont proches du burnout, il y a énormément de faillites en ce moment. On ne sait plus joindre les deux bouts et chaque trimestre est une catastrophe. Il faut savoir payer sa TVA, son ESS à temps. Et en ce moment, c'est compliqué pour tout le monde. 

C'est pire depuis le Covid, où on a retrouvé un niveau d'avant-Covid dans les établissements Horeca?

Alors, en 2019, on parlait de plein emploi, super économie. Tout était vraiment au vert, et même plus. Et depuis, on n'a pas retrouvé ce qui pourrait faire que les entreprises sont pérennes et viables. On n'a pas retrouvé le niveau d'avant- Covid.

Est-ce qu'il faut alléger les charges qui pèsent sur les indépendants?

Aujourd'hui, il faut savoir que dans un sondage Smart, donc qui est lié uniquement aux entrepreneurs, 73% des entrepreneurs disent que la charge fiscale et administrative est beaucoup trop lourde. Et c'est pour ça que chez DéFi, on propose d'alléger tout ça et de trouver des solutions concrètes.

À lire aussi

Sélectionné pour vous