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Septante mille jours de compensation pour des heures supplémentaires ont été récupérés à la SNCB lors des deux dernières années. Il en reste encore 19.000, qui pourraient devoir être payés à la fin juin, ressort-il mardi d'une réponse du ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet, à une question parlementaire.
Une intervention de l'inspection sociale avait mis au jour, fin 2021, une montagne de près de 100.000 jours à récupérer pour des heures supplémentaires prestées à la SNCB. Ce qui ne pouvait être fait rapidement sans perturber sensiblement l'offre de service. Le personnel était majoritairement opposé au paiement de ces heures supplémentaires.
La SNCB et HR Rail, l'employeur juridique des travailleurs des chemins de fer, avaient obtenu de l'inspection sociale un délai pour résorber le retard jusqu'à juin 2024.
À l'échéance, plus de 80% des jours auront été récupérés, a affirmé le ministre Gilkinet en commission de la Chambre. "Le solde était à 23.041 pour 2.600 collaborateurs au 31 janvier. Selon les projections actuelles, il est déjà acquis qu'il n'en resterait plus que 18.898 le 30 juin."
La SNCB s'attend à ce que le total puisse encore baisser d'ici là, ajoute le ministre. Pour la première fois depuis une décennie, il y a eu l'an passé davantage de recrutements que de départs au sein des chemins, ce qui devrait offrir davantage de possibilités de récupérations en 2024, relève-t-il.
Les jours restants à la fin juin devront, eux, être payés.
Ils ont assez récupéré en faisant des grèves !
roger rabbit