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Environ 70 nouvelles interpellations en 24H00 en Nouvelle-Calédonie

Quelque 70 interpellations ont eu lieu au cours des dernières 24 heures en Nouvelle-Calédonie, territoire français ultramarin en proie à des violences depuis lundi qui ont fait notamment un mort et 64 blessés parmi les gendarmes et policiers, a indiqué jeudi matin à Nouméa le Haut-commissariat de la République.

Louis Le Franc, haut-commissaire de la République, a salué dans un communiqué "l'engagement et le professionnalisme des forces de l'ordre qui font l'objet d'attaques: 64 gendarmes et policiers ont été blessés" et "près de 200 émeutiers ont été interpellés" depuis lundi. Il a par ailleurs annoncé qu'"un pont aérien entre l'Hexagone et le territoire (allait) permettre d'acheminer rapidement des renforts de sécurité intérieure, de sécurité civile et militaires".

Le Premier ministre français Gabriel Attal a annoncé mercredi le déploiement de militaires "pour sécuriser" les ports et l'aéroport de Nouvelle-Calédonie, ainsi que l'interdiction du réseau social TikTok pour limiter notamment les contacts entre émeutiers.

Cette interdiction "est en vigueur" et "fonctionne opérationnellement" sur les téléphones portables dans l'archipel, a précisé Matignon mercredi soir. "C'est l'office des postes et des télécommunications de Nouvelle-Calédonie qui intervient depuis hier pour bloquer les accès à l'application TikTok", a-t-on ajouté.

Le réseau social, propriété de la société chinoise ByteDance, est un des vecteurs de communication préférés entre les groupes qui commettent des violences depuis trois nuits en Nouvelle-Calédonie.

Cette mesure d'interdiction intervient également sur fond de craintes d'ingérences et de désinformation sur les réseaux sociaux venant de pays étrangers qui chercheraient à attiser les tensions, ont indiqué des sources gouvernementales et de sécurité, évoquant des pays comme la Chine ou l'Azerbaidjan.

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