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Le Centre pour l'analyse des risques sur le climat et l'environnement a dévoilé ses missions cet après-midi. Le centre chargé d'examiner les risques liés au dérèglement climatique en Belgique doit faire, si nécessaire, des recommandations au Conseil National de Sécurité.
Juillet 2021, la Belgique est frappée de plein fouet par le dérèglement climatique. Des inondations monstres qui font 40 victimes et plus de 100 000 sinistrés, le coût estimé est de 2,8 milliards d'euros. Impossible désormais de fermer les yeux face à la menace climatique, le Conseil des ministres décide de créer un centre dédié à l'analyse des risques environnementaux. Le CERAC voit le jour deux ans plus tard. "Le CERAC, c'est un nouveau centre indépendant qui va analyser les risques climatiques et environnementaux. Et on va donner nos conseils et notre avis au Conseil National de Sécurité", explique Luc Bas, directeur du CERAC. "Pour nous, le but, c'est vraiment d'avoir une approche plus préventive : voir ce qui va passer en 2050, en 2080... Et comme ça, on peut déjà commencer maintenant à se préparer et d'épargner les coûts", ajoute-t-il.
Un rôle de prévention et de conseil
À chacune de ses études, le CERAC livrera des recommandations au Conseil National de Sécurité. Comment se prémunir face aux catastrophes climatiques, mais aussi comment limiter la perte de biodiversité, protéger les citoyens face aux enjeux de santé et éviter les pertes économiques.
"Chez nous, comme partout ailleurs, on va avoir des conséquences assez dramatiques, des changements climatiques, mais aussi d'autres perturbations environnementales. Une diminution drastique de la biodiversité peut amener d'énormes problèmes aussi, notamment au niveau de la production alimentaire. Donc la Belgique ne sera pas épargnée par les risques qui sont à prévoir à l'avenir. Il faut continuer les efforts dans tous les sens du terme et c'est là que le CERAC amènera ses recommandations pour aller dans ce sens-là", explique Aurore Brunson, experte scientifique au CERAC.
Des efforts à accélérer
En février, la Belgique était à nouveau épinglée par la Commission européenne pour son manque d'ambition climatique. Le CERAC livrera ses premières recommandations à l'été 2025.
Encore une fois du n'importe quoi . Juste pour créer de beaux emplois bien rémunérés sur le compte du con-tribuable . Comme si les mesures à l'échelle de la minuscule Belgique allait changer quelques chose . Et en ce qui concerne les inondations , demandez aux responsables qui ont ouvert les vannes du barrage pendant les grosses précipitations !
pierre thiry