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(Belga) Le gouvernement flamand a approuvé vendredi des modifications au mécanisme de soutien aux entreprises face à la crise énergétique pour le premier trimestre de 2023. Chaque entreprise "saine" dont la facture d'électricité et de gaz (pour ses installations flamandes) dépasse les 7.500 euros pour 2021 entre en ligne de compte, sous réserve de diverses conditions.
Le mécanisme avait été créé en décembre, suivant les promesses du gouvernement Jambon, avec un budget de 250 millions d'euros prévu pour deux tranches d'aide (une première pour le dernier trimestre 2022, la seconde pour le premier de 2023). Mais les critères retenus étaient particulièrement stricts, entre autres en termes de multiplication constatée des coûts énergétiques et de perte opérationnelle à prouver, selon les représentants de secteurs. Les demandes ont d'ailleurs été moins nombreuses qu'attendu. Quelque 240 demandes ont été introduites jusqu'ici (pour le dernier trimestre 2022), pour 6 millions d'euros. Après évaluation, le gouvernement du nord du pays a donc décidé d'élargir la mesure, de manière à toucher davantage de petites entreprises qui seraient mises en difficulté par les coûts de l'électricité et du gaz, indique vendredi le ministre flamand de l'Economie Jo Brouns. Le gouvernement intervient sur l'éventuel "surcoût" supporté par l'entreprise pour son énergie durant le trimestre concerné, ce surcoût étant calculé en comparaison au prix moyen payé par la société en 2021. Il faut par ailleurs que l'entreprise ait eu à souffrir d'une baisse conséquente (- 50%) d'EBITDA sur le trimestre, liée en grande partie aux factures énergétiques. Recevoir l'aide oblige à ne pas distribuer de dividendes jusque fin 2023 au moins, et à rester actif en Flandre pour au moins 5 ans. En fonction de l'activité et de la taille de l'entreprise, le maximum à percevoir peut atteindre 7,5 millions d'euros pour un trimestre (500.000 euros pour les entrepreneurs individuels). (Belga)