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Le gouvernement donne son feu vert à la création d'une deuxième école de sous-officiers

Le conseil des ministres a donné vendredi son feu vert à la création d'une deuxième école de sous-officiers. Celle-ci sera située à Tournai et s'inscrira dans le cadre du programme de rénovation de la caserne, annonce la ministre de la Défense Ludivine Dedonder dans un communiqué.

À partir de 2024, et jusqu'en 2028, les quartiers militaires Ruquoy et Saint-Jean vont connaitre d'importantes transformations par la mise en œuvre d'un plan de rénovation et de construction d'infrastructures visant l'ouverture, à l'horizon 2026, de la seconde école de sous-officiers. L'ensemble des investissements nécessaires à la création du nouveau campus s'élève à 63,4 millions d'euros.

Actuellement, l'École Royale des Sous-Officiers (ERSO) ne compte qu'une seule implantation, à Saffraanberg (Saint-Trond, Limbourg), résultat d'une fusion dans les années 2000 des écoles de Dinant (régime linguistique francophone) et de Zedelgem (régime linguistique néerlandophone).

Mais la nouvelle cadence de recrutement - qui va perdurer à raison de 2.500 puis 2.800 militaires par an - s'élève à une estimation de 1.000 sous-officiers par an. La capacité d'accueil et de formation de l'ERSO de Saffraanberg évaluée à 600 recrues sous-officiers par an étant insuffisante, une seconde école de sous-officier est dès lors indispensable, justifie la ministre.

Le choix de l'emplacement de la seconde école poursuit la même logique que celle de Saffraanberg à savoir sa proximité avec la frontière linguistique.

La seconde école de sous-officiers regroupera plus ou moins 800 personnes, dont 420 étudiants.

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