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Le gouvernement était toujours réuni en comité restreint jeudi peu après minuit à propos de la crise de l'accueil des demandeurs d'asile. Les discussions progressent, indiquait-on à bonne source.
Depuis plusieurs mois, la Belgique doit gérer l'arrivée d'un grand nombre de demandeurs d'asile sur son sol et leur trouver une place d'accueil le temps que leur dossier soit examiné. Le réseau de Fedasil est saturé et l'Etat a été condamné plusieurs milliers de fois, faute de n'avoir pu fournir un accueil à des demandeurs.
Des milliers de places supplémentaires ont déjà été créées depuis le début de la crise. Il y a peu, un squat à Schaerbeek, où se trouvaient des centaines de demandeurs, a été évacué et, mardi, c'était au tour d'un campement de fortune installé le long du canal à Bruxelles.
Le gouvernement a repris ses discussions mercredi à 18h30 après les avoir interrompues lundi. Les points abordés vont au-delà de la seule crise de l'accueil. Il est question à nouveau de places supplémentaires et d'un droit de séjour pour longue procédure mais aussi de "clarification" des règles de regroupement familial ou de l'inscription dans la loi de l'interdiction de l'enfermement d'enfants.