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Dans le "Rendez-vous" animé par Christophe Deborsu, une question audacieuse et volontairement provocatrice a été posée: "Nos agriculteurs sont-ils tant à plaindre que ça ?" Pour répondre à cette question épineuse, l'émission a invité Philippe Baret, ingénieur agronome et professeur à l'Université catholique de Louvain-La-Neuve.
Lors de son intervention dans l'émission "Rendez-Vous", Philippe Baret a souligné la diversité des réalités agricoles, mettant en lumière les disparités entre les différents secteurs.
"Les éleveurs ont du mal et les céréaliers au moins mal, c'est ça ?" a demandé Deborsu. "C'est vrai aussi en termes de quantité de travail", a-t-il expliqué. "Donc les quantités de travail ne sont pas du tout les mêmes en production de légumes, en petites surfaces, en élevage ou en céréales."
Philippe Baret a souligné les défis spécifiques auxquels sont confrontés les éleveurs : "Ils ont souvent le plus de contraintes (ils s'occupent de bêtes évidemment) et les systèmes à petite échelle sont très intensifs".
Quant aux céréaliers, Baret a noté que leurs opérations sont moins intensives. "Les systèmes céréaliers à grande échelle, ils sont beaucoup moins intensifs en travail", a-t-il expliqué.
Le professeur a ensuite ajouté : "Je ne dis pas qu'il n'y a pas du stress, je ne dis pas qu'il n'y a pas des investissements, mais en termes de travail, ils ne travaillent pas plus que la moyenne des Belges."
Bonjour On ne peut pas comparer un travail qui est l’héritage des parents et des grands parents à celui Qui n’est pas né à la campagne et qui a fait des études pour avoir de quoi nourrir sa famille Comme toutes personnes qui ont des métiers différents kH