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Le gouvernement De Croo a tenu sa toute dernière réunion avant les élections, marquant la fin d'une législature mouvementée. Retour sur ce moment chargé d'émotions et de bilans.
La semaine dernière, le gouvernement se réunissait pour la toute dernière fois durant cette législature, marquant ainsi la fin d'une période intense et mouvementée. Pour le Premier ministre Alexander De Croo, c'était l'occasion de réunir une dernière fois l'ensemble de ses troupes.
Des grandes crises
Durant ces quatre dernières années, le gouvernement a dû faire face à de nombreux défis, comme l'a souligné le Premier ministre : "On a eu la crise Covid, la crise de l'énergie, la guerre en Ukraine, aujourd'hui Gaza et la Palestine. Malgré les crises successives, nous avons su faire des réformes attendues par le citoyen et répondre aussi aux besoins du citoye", précise Karine Lalieux (PS), Ministre des Pensions et de l'Intégration sociale.
Pour certains ministres, ce gouvernement a été une première expérience concrète de la politique, comme l'a affirmé un des ministres : "Apprendre aussi la patience de la négociation, parfois aussi des jeux politiques, on ne va pas se voiler la face", souligne Hadja Labib (MR), Ministre des Affaires étrangères.
J'y crois fermement, la Belgique existera toujours en 2030
Lors de cette dernière réunion, 140 dossiers étaient à l'ordre du jour, dont un budget de plus de 88 millions d'euros pour rénover le site du Cinquantenaire à Bruxelles, en prévision des festivités du bicentenaire de la Belgique.
En dépit de l'incertitude politique qui plane, l'un des ministres a exprimé sa conviction quant à l'avenir de la Belgique : "Naturellement, il n'y a aucun doute. La Belgique existera toujours en 2030. On a tout mis en œuvre pied pour que la Belgique puisse fêter son 200e anniversaire", déclare le Premier ministre, Alexander De Croo (Open VLD). "J'y crois fermement. On a tout fait pour que la Belgique fête son bicentenaire. La Belgique existera toujours en 2030", ajoute Thomas Dermine (PS), Secrétaire d'État.
Le Premier ministre et ses vice-premiers devront encore se voir d'ici aux élections, tandis que le Conseil des ministres restreints continuera à se réunir régulièrement jusqu'à cette échéance.
