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"À Châtelet, l'éducation aux gestes qui sauvent dès la primaire: "Certains enfants ont déjà été témoins ou victimes d'un accident"

Une belle initiative a vu le jour à l'Institut Sainte Marie. Un professeur d'éducation physique apprend à ses élèves les gestes qui sauvent. Il leur enseigne de la troisième à la sixième primaire, afin de bien réagir le jour où ils seront témoins d'un accident.

Dans cette petite salle de classe, Steve apprend les gestes de premier secours. Face à lui, son élève Jules déclare : "Romane vient de chuter dans la cour de récréation. Elle a chuté sur une plaque de glace. Elle ne répond plus. C'est parti !"

Étalée par terre, Romane joue le jeu. Jules, quant à lui, réagit immédiatement. Il sécurise les lieux pour éviter des suraccidents. "On tient à sa sécurité, à celle des autres et puis à celle de la victime. Après, j'agis et je mets des panneaux et tout ça pour que tout le monde soit en sécurité. Et puis j'appelle le 112", explique le petit garçon.

Les élèves apprennent également à gérer cet appel au mieux. Il faut être efficace et s'exprimer de manière concise. "Rue Neuve, numéro 117, 6200 Châtelet", répète Jules.

Cela fait maintenant dix ans que Steve, professeur d'éducation physique, initie les élèves de primaire aux notions de secourisme : "J'ai constaté que certains enfants avaient déjà été témoins ou victimes d'un accident domestique ou de la circulation. Et je me suis dit que ce serait vraiment important de les initier au secourisme, et donc je le fais de la troisième primaire à la sixième".

"Une fois, mon frère aurait pu mourir. Heureusement, mon autre frère, Raph, l'a aidé, sinon il ne serait déjà plus là", témoigne une élève de la classe. Les mises en situation diffèrent pour chaque année d'étude. L'objectif est d'acquérir progressivement les bons gestes.

En sixième primaire, un test est organisé afin de vérifier que les élèves maîtrisent les gestes qui sauvent avant leur entrée dans le secondaire.

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