Accueil Actu Belgique Société

Comment la signalétique de limite d'âge sur vos programme télé est-elle établie? 

La question de Laetitia va intéresser tous les parents de jeunes enfants qui regardent de temps en temps la télévision. L'autre soir, elle regardait une émission de téléréalité avec sa fille. En bas de l'écran, le petit logo "interdit aux moins de 10 ans" était affiché, mais elle estime que le contenu de l'émission était bien trop excessif pour des enfants de cet âge. Comment cette signalétique est-elle rédigée et choisie ?

On connait tous ces petits logos noirs et blancs, -10, -12, -16 ou -18. Ils représentent tous une limité d'âge. Quand vous l'apercevez en bas de votre écran, cela veut dire "déconseillé au moins de 10, 12 ans, etc."

Qu'est-ce que cela veut dire ?

Quatre catégories sont définies en fonction du contenu du programme, du film, de l'émission. Pour la catégorie -10, on estime qu'on doit l'appliquer aux programmes qui comportent des scènes qui pourraient nuire à l'épanouissement des enfants de moins de 10.

Plus on grimpe de catégorie, plus ça se précise. Pour la catégorie -16, on utilise le pictogramme quand on estime que le programme contient des scènes à caractère érotique ou violent.

En fonction de la catégorie, un programme ne pourra pas être diffusé à n'importe quelle heure. Par exemple, la bande annonce d'un film d'horreur classé -16 ou -18 ne peut pas être diffusée avant ou après un dessin animé pour enfant, ni à certaines heures de la journée.

Edition numérique des abonnés

Comment ces limitations sont-elles définies ?

Chaque éditeur, et donc chaque chaîne, doit constituer un comité de visionnage chargé de proposer cette classification de programme.
Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel est très clair sur le sujet : "Tous les contenus doivent faire l’objet d’une signalétique adaptée, à l’exception des journaux télévisés et des publicités."

Au journal par exemple, vous entendez parfois le présentateur dire : "Attention, ces images peuvent heurter les plus sensibles". Donc il/elle doit avertir le téléspectateur.

Et puis on rappelle aussi que la vigilance parentale entre aussi en ligne de compte.

À lire aussi

Sélectionné pour vous