Sofie Merckx, cheffe de file du PTB au parlement fédéral était l'invitée du Bel RTL matin ce mardi. Au micro de Martin Buxant, elle a évoqué les cours d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS). Si elle est sur le principe, favorable à la mise en place de ces cours, elle estime que les guides ne sont pas adéquats.
"Nous avons voté pour", affirme Sofie Merckx à propos des cours EVRAS. Elle précise: "Je suis médecin. J'ai déjà eu dans mon cabinet des filles qui sont harcelées à l'école par rapport à des photos intimes qui sont envoyées aux copains de classe. Ce sont des situations inquiétantes, c'est essentiel d'en parler à l'école." Pour autant, la députée n'est pas convaincue des guides qui devront servir à donner ces leçons. Elle estime qu'ils ne sont pas adaptés: "Quand on lit les guides, on peut se poser certaines questions."
Elle continue: "Il y a des inquiétudes qui sont réelles. Les parents qui sont inquiets ne sont pas forcément des complotistes." Sofie Merckx propose alors de "prendre exemple de La Louvière": "Avant de remettre en place les cours, l'échevine va sonder les parents et voir ce qu'on aborde à quel âge." Mettre tout cela en pause donc? Elle ne répond pas clairement à la question, mais affirme qu'il est "important d'avoir un dialogue".
L'invitée conclut: "C'est important d'avoir un dialogue sur le contenu précis des cours et nous pensons aussi qu'il faut peut-être revoir ou clarifier certaines choses qui sont dans les guides et qui peuvent porter à confusion." Faire marche arrière n'est pas une option pour elle, mais "si les gens ne mettent pas leurs enfants à ces cours, ce n'est pas une solution".
Ce que dit Mme Merckx est fort bien, mais elle ne donne aucun exemple de contenu qui poserait problème d'après ce que je lis dans votre article. On aimerait avoir au moins un exemple. Qu'est-ce qui pose problème, concrètement ? Ne pas donner d'exemple, rester dans le vague, c'est remettre en cause tout le contenu !
Pierre De Gobertange