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Ces derniers jours, des lecteurs ont appuyé sur le bouton orange Alertez-nous pour évoquer les cartes riverains. Loubna, qui vit à Bruxelles, Damien, à Ixelles et Claire à Namur constatent que les augmentations des prix sont très élevées et ils ne comprennent pas les prix demandés pour ces cartes de stationnement. Comment ces montants sont-ils calculés ? Qui décide ?
Ce sont les villes et communes qui fixent les prix et les conditions des cartes riverains. Par exemple, à Ixelles, une carte riverain se paie 25 euros par an contre 10 à 80 euros du côté de Namur.
Souvent, pour faire de la place dans les grandes villes, on remarque que la deuxième carte riverain, pour un même ménage, coûte bien plus cher. À Ixelles, le prix est parfois presque multiplié par 10, ce qui revient à 200 euros la deuxième carte riverain du ménage. Les tarifs souvent plus élevés aussi pour les résidences secondaires et professionnelles.
Les communes sont libres finalement de fixer les conditions dans un règlement: nombre de cartes par ménage, voitures inscrites sur une seule carte, zones délimitées... Mais en région bruxelloise, il y a tout de même des limites. Les 19 communes réclament un certain montant, mais elles doivent demander un prix minimum, qui s'élève à minimum 15 euros la première carte riverain, 120 euros la deuxième.
Les choses sont différentes en Wallonie. Les autorités ont une vue sur ces règlements pour éviter les abus et aucun montant n'est imposé. La preuve: à Verviers et Charleroi, les premières cartes riverains sont tout simplement gratuites.
Et si les communes veulent modifier les conditions ?
Cela passera forcément en conseil communal. Par exemple, récemment, Etterbeek a voté pour une baisse du prix de sa carte de stationnement communale. Elle est passée de 25 à 15 euros, soit le minimum imposé par la région.
