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À partir de ce lundi 13 mai et jusqu'au 26 mai, se tiennent les élections sociales. Des millions de travailleurs sont appelés à élire leurs représentants au conseil d’entreprise (CE) et au comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT). Un événement majeur pour la démocratie sociale, mais est-ce que la voix des syndicats, compte-t-elle encore ?
Le mois de mai s'annonce crucial pour les syndicats. À partir de ce lundi et jusqu'au 26 mai, se tiennent les élections sociales. Des millions de travailleurs sont amenés à élire leurs représentants au conseil d'entreprise et au comité pour la prévention et la protection au travail. Mais est-ce encore bien utile ? Selon une étude de Randstad, les syndicats maintiennent encore une solide position dans les entreprises. "Une petite majorité (55 %) de travailleurs se sentent même fortement concernés par le syndicat de leur entreprise", indique l'agence d'emploi.
Une grande confiance
De manière générale, les travailleurs font confiance à leur syndicat. En effet, 72 % d'entre eux font confiance en eux et estime qu'il existe un respect mutuel entre syndicat et direction. Ce sont les ouvriers, comme chaque année, qui sont les plus positifs à l'égard des syndicats. "Depuis 2004, nous constatons que les syndicats sont largement plébiscités au sein des entreprises et, contrairement à une perception largement répandue, rien n’annonce un affaiblissement de cette tendance. Ce constat reste d’application en 2024", rapporte Sébastien Cosentino, porte-parole de Randstad. Il poursuit : "La position des syndicats dans les entreprises reste plus solide que jamais. Ils savent ce qui se passe au sein du personnel, posent des exigences réalistes et bénéficient de la confiance des travailleurs".
De leur côté, les cadres sont un peu plus négatifs à l’égard des syndicats, mais les scores restent généralement positifs.
Les jeunes, plus impliqués
Six travailleurs sur dix (61 %) voteraient aux élections sociales s’ils en avaient la possibilité. Les cadres sont à peu près aussi enclins à voter que les ouvriers (68 %). Un peu plus de la moitié des travailleurs sont intéressés par les élections sociales (53 %). Un chiffre quasi stable par rapport aux éditions précédentes (55 % en 2020 et 53 % en 2016). Ce pourcentage atteint même 71 % parmi les membres syndicaux, contre 48 % chez les non-membres. Si l’on ne considère que les résultats des travailleurs dans les entreprises organisant des élections sociales, ils sont même 65 % à marquer de l’intérêt pour les élections. Dans les entreprises qui n’organisent pas d’élections sociales, la proportion de travailleurs intéressés reste assez constante (44 %).
Toujours selon l'étude de Randstad, les jeunes collaborateurs âgés de 18 à 24 ans manifestent le plus grand intérêt pour les élections sociales (62 %).
Parmi les sujets qui inquiètent le plus les travailleurs, celui des questions liées à une surcharge de travail revient le plus souvent. Mais aussi, le salaire et les primes sont des préoccupations importantes.





Puissants, non, mais emm...oui ! C'est pour ça qu'il y a peu de candidats. Les seuls candidats sont des revendicateurs pour qui les réunions sont des prétextes pour ne pas travailler et à qui le poste de délégué procure une certaine immunité. Bref, de bons candidats pour la FGTB.