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En colère, les gardes forestiers bruxellois veulent récupérer leur arme de service: "Le public ne nous reconnaît plus"

Coup de colère des gardes forestiers à Bruxelles. Faute de base réglementaire, ils ne peuvent plus porter d'arme et ça ne leur plaît pas du tout. Sans elle, ils se sentent "vulnérables" sur le terrain et estiment ne plus pouvoir assurer correctement leur travail. 

Etienne et Willy sont gardes forestiers. Leurs missions: gérer la faune et la flore de la forêt de Soignes et constater les infractions commises en forêt. Pour des raisons légales, ils ne peuvent plus porter leur arme de service depuis 2010, ce qui les empêcherait d'assurer pleinement leur fonction. 

"Comme ce chevreuil pour lequel, j’ai été appelé par la police. J’ai guidé par le promeneur qui avait appelé la police. Démuni de mon arme de service, j’ai dû mettre fin à ses souffrances avec un outil de bucheronnage. C’était un acte barbare", estime Willy.

Malgré les protestations répétées des gardes forestiers, la région bruxelloise prévoit de bannir définitivement ces armes de services. 

Mardi, les 7 agents bruxellois ont déposé plainte auprès du secrétariat social Securex. "La simple agression verbale est presque journalière. L’agression physique est plutôt rare, mais mon collègue a soulevé tout à l’heure qu’il a été agressé par un promeneur. On remarque que le public ne reconnaît plus notre fonction", indique Etienne, un autre garde forestier. 

Pour le ministre bruxellois de l'environnement, l'armement des gardes forestiers n'est pas souhaitable. "L’image auprès de la population pourrait être détériorée et générer de la méfiance ou de la crainte à l’égard du personnel de la région", indique Alain Maron. 

De son côté, Bruxelles Environnement n'a pas encore examiné la plainte. Une réunion avec les gardes forestiers sera organisée prochainement.
 

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