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In het Frans alstublieft: les habitants de cette commune à facilité réclament le respect des règles linguistiques devant la justice

Les francophones de Renaix s'estiment lésés. Selon eux, les lois linguistiques ne sont pas respectées dans cette commune à facilités.

"Notre langue, ma langue maternelle, est complétement supprimée", regrette Patrick Vanovertveldt, président de "Ronse Bilingue Renaix Tweetalig", mouvement qui se bat pour le maintien du français dans la commune de Renaix. Il fait partie des 25% de Renaisiens francophones. Certains d'entre eux ont attaqué la ville en justice ce mardi à Audenarde. La raison: ils veulent le respect des facilités.

Ils demandent la présence du français sur le panneau officiel de la commune, sur les inscriptions de la maison communale, dans les rues, mais aussi lors des situations d'urgence. Par exemple, il y a quelques mois, un incendie s'est propagé et les messages de préventions n'étaient diffusés qu'en néerlandais. Pourtant, depuis 1963, ces deux langues doivent être mises en évidence par les communes à facilités. Et ce n'est pas toujours le cas. À Renaix, cela pourrait coûter jusqu'à 1.000 euros par jour et par infraction. "On se sent parfois rejetés. Tout ce qu'on demande, c'est que cette loi sur les facilités soit respectée", témoigne Marc Delouvroy, membre de "Ronse Bilingue Renaix Tweetalig" et présent ce matin à Audenarde.

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Commentaires

1 commentaire

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  • En Flandre quand cela ne plait pas on refse tout même en cas de condamnation et surcout démentiel .

    Philibert Bernard
     Répondre