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"Je le fais au moins une fois par jour": le risque d'accident est multiplié par 12 quand vous utilisez votre GSM au volant

Le GSM au volant augmente considérablement les risques d'accident. Une habitude dont les Belges ont des difficultés à se défaire. Si les conducteurs téléphonent moins, en revanche, parmi les contrevenants, un sur deux en moyenne lit ou écrit un message, selon l'institut Vias. Ce qui augmente fortement le risque d'accident.

Depuis plusieurs années, le comportement des Belges au volant a évolué. En 2013, les conducteurs se mettaient en danger, principalement en téléphonant sans kit main libre. Aujourd’hui, ils écrivent des messages. 50% des chauffeurs fautifs le font.

"Je le fais au moins une fois par jour"

"Je ne vais pas mentir, je le fais au moins une fois par jour. Cela m'arrive souvent de regarder mon téléphone et les notifications", admet un automobiliste. "Pour répondre à quelque chose d'urgent, quand on a des enfants. Cela m'est déjà arrivé", confie un jeune père de famille.

"Je vois parfois plusieurs personnes qui serpentent un peu sur la route et puis quand je les dépasse et que je regarde, c'est souvent parce qu'ils ont le téléphone à la main", assure une jeune femme. 

"Ce sont vraiment des chiffres inquiétants"

Utiliser son téléphone et conduire en même temps, c’est très dangereux. Alors, à votre avis, par combien le risque d’avoir un accident est-il multiplié pour un SMS au volant ? "On doit bien multiplier par six", estime une automobiliste. La réponse est douze. "Aujourd'hui, on l'utilise souvent pour lire, envoyer des messages et malheureusement c'est encore plus dangereux. Le risque d'accident est multiplié par douze. C'est six fois plus que quand vous téléphonez au volant. Ce sont vraiment des chiffres inquiétants", indique Benoit Godart, porte-parole de l'institut pour la sécurité routière Vias. 

Les contrôles bientôt plus performants ? 

Au total l’an dernier, 115 000 conducteurs ont été verbalisés pour utilisation du téléphone. Mais pour l’institut Vias, les contrôles devraient être plus performants, notamment grâce à des caméras. "C'est encore en cours de test, mais prochainement on risque d'avoir d'autres moyens pour constater ces infractions. Actuellement, c'est encore la bonne vieille méthode avec le policier qui contrôle sur la route l'usager qui utilise son téléphone en conduisant", explique Francis Van De Kerckhoven, commissaire à la police de la route de Daussoulx.  

Le plus souvent, le téléphone est utilisé sur l’autoroute. Depuis février, l’amende est passée de 116 à 174 euros. 

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