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Maxime nous a écrit sur le bouton orange Alertez-nous. Il a trouvé un job d'étudiant, il a même déjà commencé. Mais problème, il n'a signé aucun contrat. Son patron lui a dit que son engagement "oral" suffisait.
Maxime se demande si c'est bien légal ? Et il s'inquiète car il n'a toujours pas été payé...
Maxime a raison d'être inquiet. Même comme étudiant, il faut signer un contrat de travail et Maxime doit en recevoir une copie.
C'est ce qu'on appelle "un contrat d'occupation étudiant". Il doit être signé, par l'étudiant, et l'employeur. C'est super important !
C'est vraiment la garantie des droits et obligations de Maxime. C'est à dire, les tâches à effectuer, les horaires (la durée de travail) et surtout : le salaire !
Il faut le signer, avant de commencer le job. Sans contrat, Maxime n'est pas protégé par la législation du travail, donc ça peut mener à des abus. En termes d'horaires par exemple, et donc de salaire.
S'il sent qu'il va se faire avoir par son patron, alors il doit récolter des preuves qui montrent qu'il a bien travaillé dans l'entreprise.
S’il n’y a pas eu de contrat écrit, l’étudiant est considéré comme étant lié par un contrat de travail conclu à durée indéterminée.
Le seul avantage, c'est que Maxime peut mettre fin immédiatement au contrat sans préavis, ni indemnité.
Sachez qu'un étudiant a des droits, relativement similaires à celui d'un travailleur "classique".
Par exemple, il y a un salaire minimum qui augmente avec l'âge. On débute à 16 ans aux alentours de 8 euros de l'heure. Pour atteindre quasiment 12 euros de l'heure à 21 ans.
Les étudiants ont droit à une période d'essai. Les trois premiers jours. Après quoi, s'ils partent, ils doivent aussi prester un préavis.
Pour rappel, chaque étudiant a un quota d'heures. Il peut travailler jusqu'à 600 heures par an, avec un avantage très important. Il profite de cotisations sociales réduites.
