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Un mouvement citoyen mène une action en justice pour sauvegarder la sécurité d’approvisionnement électrique en Belgique. Il plaide pour que 50 % de l'énergie reste nucléaire, ce qui est actuellement le cas, même si les énergies durables gagnent du terrain.
L'an dernier, la Belgique a consommé 3% d'énergie en moins par rapport à 2021. Notre pays exporte actuellement vers ses voisins plus d'électricité qu'elle n'en importe. Le nucléaire reste omniprésent. Il produit toujours plus de la moitié de notre électricité. Le gaz est de plus en plus utilisé chez nous. L'énergie renouvelable a fortement augmenté et représente pratiquement 1/5 de notre mixte énergétique.
"Les éoliennes ne produisent que grosso modo 23% du temps. Il faut compenser ça pendant les 3/4 du temps avec du gaz", note Samuele Furfari, professeur de géopolitique de l'énergie à l'ULB.
Les éoliennes en mer produisent la plus grande partie de l'énergie renouvelable du pays (7,5%). Juste derrière, on retrouve les panneaux solaires (7,3%). Avec ces chiffres, il est rare que la moitié de la consommation d'électricité du pays puisse être couverte par les énergies renouvelables. Mais d'année en année, cela devient de plus en plus courant. En 2022, c'était le cas pour 4% du temps.
"Aujourd'hui, le monde entier est en train de courir de nouveau vers le nucléaire. Excepté la Belgique et l'Allemagne. Que ça soit en Europe, en Chine, au Canada, en Corée, au Japon et même aux Etats-Unis, le nucléaire est en plein développement"
Pour cet expert, professeur à l'Université Libre de Bruxelles, il est clair que nous sommes encore loin de pouvoir compter sur nos énergies renouvelables pour nos besoins en électricité.
Il n'y a que les bobos-écolos coincés dans leur dogmatisme anti-nucléaire primaire qui n'ont pas compris cela !
marc cusenbol