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L'année scolaire, marquée par le nouveau calendrier, touche à sa fin. Quel bilan en tirer ? Les résultats du Grand Baromètre RTLinfo/Ipsos/Le Soir montrent qu'il est de plus en plus impopulaire. Etienne Michel, directeur général du secrétariat général de l'enseignement catholique (SeGEC), ne voit pas ce nouveau rythme scolaire d'un si mauvais oeil. Il était l'invité d'Antonio Solimando à 7h50 sur Bel RTL matin.
"Ce que j'entends, c'est que dans le monde scolaire, la réforme a plutôt été bien acceptée, bien appréciée", assure Etienne Michel. "Beaucoup d'enseignants reconnaissent que le rythme de travail est plus équilibré. Je pense que pour les élèves, c'est globalement plutôt positif aussi."
Pour le directeur général du SeGEC, le nouveau calendrier pose finalement plus problème pour les parents que les enfants : "La société dépend des rythmes scolaires pour sa propre organisation. Pour cette première année, il y a un certain nombre de changements qui ont été impératifs pour toute une série de familles. Ces changements ne se font pas nécessairement de manière très facile", admet l'invité.
Etienne Michel reste confiant sur le moyen terme, "Même si on sait qu'il y a des questions plus structurelles qui devront être réglées". Selon lui, il faut réfléchir à "l'harmonisation avec les congés de la communauté flamande" ainsi que "l'harmonisation avec le cycle de congés de l'enseignement supérieur".
Pas de quoi s'inquiéter selon lui: "Ça ne va pas se régler de manière instantanée, mais je suis confiant que cela se réglera".
Est-ce que le politique pourrait intervenir à l'approche des élections ? "Je pense que si ce gouvernement-ci a pris un cap, je vais être un peu net, à mon avis ce n'est pas pour en changer dans un avenir proche. Cette réforme a pour objet de s'installer".