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Le président sud-africain blanchi après une enquête de la banque centrale

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, n'a pas violé les régulations sur les changes monétaires, a tranché lundi la banque centrale nationale au terme d'une enquête menée pendant un an. Celle-ci avait été ouverte après la découverte de quelque quatre millions de dollars américains (un peu plus de 3,6 millions d'euros) cachés dans le canapé de l'homme d'État.

Le président de 70 ans est soupçonné d'avoir caché à la police et au fisc le montant du butin que des voleurs ont dérobé dans sa propriété de Phala Phala, où il élève des bovins rares. En février 2020, les intrus étaient repartis avec 580.000 dollars (environ 530.000 euros) dénichés sous les coussins d'un canapé.

Initialement, Cyril Ramaphosa avait dénoncé le cambriolage sans faire part du vol d'argent. Ensuite, il s'était contredit quant à l'origine de cette somme durant l'enquête, avant d'affirmer finalement qu'il s'agissait du fruit de la vente de 20 buffles.

La banque centrale a alors mené un examen approfondi de la transaction. Les Sud-Africains sont en effet tenus à des régulations limitant leurs avoirs en devises étrangères.

Outre ce volet mené par la banque centrale, le ministère public avait ouvert une enquête, pour corruption, sur ces faits. Au terme de cette investigation, bouclée en juin, le président a également été blanchi. Le parquet n'a en effet rien trouvé de répréhensible.

Les partis d'opposition exigent toutefois que son rapport soit examiné par la justice.

Le scandale a terni l'image du président qui avait promis d'éradiquer la corruption en arrivant au pouvoir.

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