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Les étudiants en médecine ont leur coupe du monde: quel est le niveau des Belges?

Depuis trois ans, les étudiants en médecine ont droit à leur Coupe du Monde. Plus de 20 pays participent à l'événement qui se déroule sur le campus de l'ULB. L'occasion idéale pour se rendre compte des compétences, à l'échelle mondiale, de nos futurs médecins.

Au programme de ces "mondiaux de médecine": des ateliers de sutures ou encore des épreuves de prises de décisions dans l'urgence. Prenons ce dernier exemple, nous avons assisté à un exercice militaire très réaliste. En quelques minutes, les étudiants doivent trier les blessés. "Première étape, regarder si la personne n'est pas morte", explique une participante.

À quelques mètres de là, une élève suisse apprend à faire des sutures sur un cœur de porc. Les ateliers se succèdent et certaines nationalités se démarquent nettement. À l'image de l'Autriche, comme le précise Sara Ghoul qui anime un exercice de sutures: "J'ai pu remarquer que certains étudiants étaient mieux préparés à certains challenges que d'autres. Notamment les étudiants autrichiens qui ont une certaine technique et une rapidité à faire les choses. Bien plus que les étudiants belges, ou étudiants dans d'autres pays."

La MedCup, un bon indicateur?

Ce n'est pas parce que l'Autriche est sur le devant de la scène de cette compétition que la qualité de la formation en Belgique est mauvaise. Il y a plusieurs facteurs à prendre en considération, avance Françoise Smets, doyenne de la faculté de médecine de l'UCLouvain: "Dans d'autres pays, il y a parfois des années préparatoires, ils ont parfois fait un bachelier en sciences avant d'arriver dans les études médicales. Il faut donc bien prendre en compte l'ensemble du contexte."

La pratique est primordiale dans les études en médecine. Mais in fine, qu'elle intervienne tôt ou tard, la qualité des médecins belges n'est pas influencée.

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