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On remarque depuis quelques mois que les étudiants utilisent de plus en plus des logiciels tels que ChatGPT lors de leur blocus. Cela leur permet de poser des questions au logiciel lorsqu’ils n’ont pas tout compris. Ils reçoivent comme cela d’autres explications qui peuvent parfois s’avérer bien utiles dans la compréhension des cours. Il n’existe pas encore de données chiffrées par rapport à cette tendance mais si les universités ne rejettent pas le concept, elles invitent à la prudence. Le risque, c’est la véracité des infos et les sources utilisées par les logiciels pour créer leur réponse.
"Plus d'informations"
C’est un réflexe que des étudiants prennent de plus en plus lors de leur révision, l’utilisation du logiciel ChatGPT, Camille inscrite en logopédie, vient de l’utiliser pour un cas concret. "Je ne comprenais pas trop ce qu'était la maladie de Huntington et j'ai demandé à ChatGPT de me donner plus d'informations", dit-elle.
"Approfondir les cours"
Depuis quelques mois, elle utilise ce programme régulièrement, il est devenu incontournable de son blocus. "Je l'utilise pour approfondir les cours, pour me donner des exemples, aller plus loin et pour tester mes connaissances", explique l'étudiante.
Face à leur PC, les étudiants découvrent cette nouvelle manière de réviser, Anémone par exemple a déjà ses trucs. "Si j'ai besoin d'une explication en biologie, je lui demande de se mettre dans la peau d'un prof et de m'expliquer", sourit-elle. "Ça fonctionne mieux comme ça."
Si la part des étudiants qui utilisent l’intelligence artificielle pour leur révision a tendance à grandir, une large majorité reste particulièrement prudente face au logiciel.
Pas encore idéal
Dans les universités, on considère ces outils comme des aides potentielles, mais qui en aucun cas ne doivent remplacer le travail d’étude et de réflexion. ChatGPT n’est pas encore l’outil idéal. "Les IA ne vont pas forcément produire des réponses qui sont correctes", dit Michel Herquet, spécialiste de l’intelligence artificielle. (directeur de B12 consulting) et chargé de cours (en physique) à l’UCLouvain. "On dit qu'elles hallucinent. D'autre part, il y a une question d'identification des sources."
Le conseil des professionnels aux étudiants, reste de faire jouer son esprit critique. Une réflexion dans l'étude plus que jamais indispensable.