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"On m'a poussé à fumer": Philippe Risoli parle de sa relation toxique à la cigarette

Philippe Risoli était l'invité du RTL info avec vous, de ce lundi. Il présentait son livre Dites bien à mon fils que je l'aime, dans lequel il aborde sa vie privée et sa relation avec la nicotine.

Invité sur le plateau du RTL info avec vous, Philippe Risoli, ancien animateur télé, parle e sa maman, Thérèse. Décédée, il y a peu, à cause de la cigarette.

"Ma mère est partie d'un emphysème grave, aggravé par le tabac" explique-t-il. Autrefois, grand fumeur, sa consommation de nicotine, il la juge désormais excessive.

Cette habitude, il l'a prise lors de son service militaire."Je fais partie d'une génération qu'on a poussé à fumer. On vous donnait des cartouches de cigarettes pendant le service militaire".

De prime abord, il offrait ces cigarettes à ses camarades, mais petit à petit, il s'est "habitué". Il admet aujourd'hui qu'il était "beaucoup excessif" là-dessus. Par excessif, l'ancien présentateur de Le Juste prix, entend "deux à trois paquets par jour".

"Ça allait devenir infernal"

Il y a quelques années déjà, il a décidé de stopper brusquement la nicotine. Il ne craignait pas d'être souffrant de cet excès, mais c'est plutôt une décision politique qui l'a aidé dans son choix.

"En 2004, j'ai arrêté parce que, en France, c'était le début des interdictions dans les avions, les lieux publics." Il explique qu'au vu de la fréquence à laquelle il fumait, "ça allait devenir infernal".

Je voyais bien qu'il fumait trop

Dans son livre, il explique d'ailleurs qu'un de ses amis, animateur télé également, Jean-Pierre Pernaut est lui-même décédé à cause du tabac. "Je voyais bien qu'il fumait trop. Il aurait dû arrêter plus tôt" dit Philippe.

"Je devais être à votre place"

Pendant cette interview, Philippe Risoli est également revenu sur une autre grande part de sa vie : la télévision. " Je suis un enfant de la télé, j'ai des télés sur toutes les pièces chez moi."

Au début, il n'était pas destiné à devenir présentateur. "Je n'ai pas l'habitude de plateaux d'informations. Pourtant, c'est ce vers quoi je me destinais, mais je suis devenu plus animateur que journaliste. C'est à votre place que je devais être" dit-il alors à Olivier Schoonejans.

Pourtant, alors même qu'il affirme être un enfant de la télévision, il admet aussi que "la télé, c'est une drogue dure"

En tant qu'animateur, "on passe sa vie sur les plateaux, on vit par et pour la télévision". Une fois cette vie d'animateur télévisé terminée, beaucoup n'arrivent pas à passer à autre chose.

"Il faut mettre un patch, ici, c'est la famille, les vrais amis. Si à ce moment-là, vous vous retrouvez seul, ça peut mener très loin, jusqu'à la mort". Surtout, que dans le milieu, ce n'est pas facile de se faire des amis.

"On dit toujours que la télé, c'est une grande famille. Quand vous êtes au top, c'est une grande famille, mais une carrière, c'est truffé de turbulence" s'explique-t-il ensuite.

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