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La neige annoncée aura eu raison de l'organisation des examens dans certaines universités et hautes écoles. L'université de Liège ainsi que la plupart des hautes écoles de la province ont annulé les examens qui devaient se tenir ce mercredi.
"Nous avons essayé de garder l'intérêt des étudiants au centre de la réflexion. Dans un premier temps, nous souhaitions maintenir les examens, cependant, en cours de soirée, nous avons eu une série d'informations qui semblaient confirmer les difficultés en matière de ciculation et d'accessibilité", explique Frédéric Schoenaers, vice-recteur de l'ULiège.
Une décision qui n'était pourtant pas celle de la facilité. "On y réfléchit à deux fois avant de prendre une telle décision, car les impacts sont nombreux. Le premier élément, c'est qu'il va falloir voir si durant la session, pour les différents cours qui étaient concernés par une évaluation, il va être possible de repositionner un moment d'examen qui convienne à tout le monde, c'est à dire aux étudiants eux mêmes, puisque leurs horaires sont prévus pour la suite de la session aussi. Deuxièmement, aux enseignants, puisque nos collègues, évidemment, ont des activités multiples ou d'autres examens prévus et troisièmement, la disponibilité des locaux", déclare le vice-recteur.
L'université de Mons, quant à elle, conseille le report des épreuves si c'est matériellement possible, soit si les locaux et les horaires permettent la réorganisation des examens d'ici fin janvier.
Les autres établissements supérieurs, comme l'UNamur, l'UCLouvain ou l'ULB maintiennent les examens avec une tolérance en cas de retard.
Dans le primaire et le secondaire, aucune suspension générale des cours n'est prévue. La plupart des écoles gardent donc leurs portes ouvertes avec le risque que certains professeurs et élèves ne puissent pas se présenter.
À Verviers, par contre, les écoles communales sont fermées sur décision, ce mardi, de l'échevine de l'enseignement. Une garderie est cependant assurée pour les enfants dont les parents travaillent. "Je suis avec les profs et mon frère. On reste à la garderie puisque papa et maman travaillent", explique Louise, une écolière de Verviers.
