Comme de nombreux confrères à elle, Carine, coiffeuse à Namur, craint pour l'avenir de son commerce. Le secteur des coiffeurs est fortement impacté par la crise énergétique. Entre l'eau chaude pour les shampooings, l'air conditionné, le chauffage et l'électricité pour l'éclairage et les outils de travail, les factures atteignent des montants de plus en plus importants.
Carine est coiffeuse à Namur depuis 32 ans, si pour le moment elle s'en sort grâce à son contrat fixe, elle s'inquiète pour l'avenir. "J'arrive en fin de contrat fixe et je vais passer en variable donc je verrai bien à quelle sauce je serai vouée", confie-t-elle, anxieuse. "En fonction du montant de sa future nouvelle facture, deux solutions s'offriront à elle : "Soit ce n'est pas trop élevé et on peut rester ouvert ou alors c'est trop élevé et là il faudra peut-être malheureusement envisager de fermer". "On vit ça très mal, on est stressé", conclut la Namuroise.
"Le seuil du chiffre d'affaires minimum qu'il faut réussir à engendrer pour payer les frais fixes est devenu trop important", déplore pour sa part Patrick Dumont, le président de la Fédération des coiffeurs. "C'est un non-sens, mais il est préférable, à l'heure actuelle, pour certaines entreprises de fermer pour cesser de perdre de l'argent".
La situation est d'autant plus compliquée pour les salons de coiffure qui ne sont pas propriétaires de leur local, comme c'est le cas dans les centres commerciaux, par exemple.
quand on voit comment vit certain coiffeurs ..... pas de bancontact tout en liquide ???? et devant la porte une belle grosse voiture ...faut arrêter de tjs se plaindre
MICHEL CHRISTIAN