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La commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström a expliqué que "les options" de l'UE pour préserver ses droits restaient "ouvertes"
Parmi elles, Bruxelles a préparé une liste de produits américains emblématiques, comme le beurre de cacahuète ou les motos, qui pourraient à leur tour être visés par des taxes si celles envisagées par les Etats-Unis entraient un jour en application.
"Les discussions entre des alliés et des partenaires ne devraient pas faire l'objet de dates limite artificielles", a-t-elle tweeté.
"Ca donne quand même l'impression qu'il y a, chez le chef des Etats-Unis, une volonté de négocier avec l'Union européenne en mettant un revolver sur notre tempe", a dénoncé le Premier ministre belge Charles Michel.
"Ce n'est pas une manière très loyale de négocier quand on est des partenaires aussi solides sur le plan historique", a déploré M. Michel.
"Le diable est dans les détails: cette décision est temporaire, il va falloir continuer les échanges avec Washington et simultanément il faut se préparer à toutes les hypothèses", a pour sa part souligné le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, sur la radio France Inter.
"Donald Trump a montré qu'il était capable de tous les revirements. Il faut être prêt à tous les scénarios au meilleur comme au pire", a-t-il prévenu.
Le porte-parole du gouvernement français Benjamin Griveaux a considéré qu'il était "heureux que le président Trump ait changé d'avis".
"Tous ceux qui prennent des décisions de manière unilatérale s'exposent à des représailles, des contre-mesures", a-t-il commenté, soulignant que l'Europe avait "clairement exprimé son intention de riposter et de rentrer dans une guerre commerciale".