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Il y a 5 mois, Sabine, 36 ans, s'est aménagé un abri dans une tente située sur un terrain pollué de Ghlin, rapportent ce matin les journaux du groupe Sudpresse. Si Sabine a choisi cet endroit, c'est parce qu'il se trouve à proximité de la maison de quartier. La jeune femme qui "galère pour trouver un logement et dépend du CPAS", explique que c'est le seul endroit qu'elle a trouvé pour habiter.
Mais voilà, nouveau coup de massue pour la jeune trentenaire: une étude du terrain récente a montré que la zone était polluée. Sur les 16 hectares de terrain, 15 ares seraient infectés par d'hydrocarbures aromatiques, d'huile de schiste et de goudron de houille, et des molécules de cyanure (en raison des réactions chimiques).
Les terres en question ont été délimitées avec une clôture rendant l'accès à la tente de Sabine compliqué.
La jeune femme, fataliste, explique que cela ne la concerne pas vraiment: "Il faut bien mourir de quelque chose. Je n'ai plus peur de rien", confie-t-elle.
